.../... Un homme en imperméable, toujours le même, attend le bus. A la seconde où celui-ci paraît, il bascule en Absurdie. Qu’il monte à bord ou en soit empêché par d’extravagantes interférences spatio-temporelles, le voyageur est moins le sujet que l’objet de péripéties irracontables, et c’est bien pour cela que Kirchner est grand. .../..De glissements en dérives et en échappées belles, un comique de situation instantané est démultiplié par une étourdissante inventivité visuelle. le bus est aussi un laboratoire des formes où la logique, mais aussi la perspective, la surface, le volume, sont soumis à de fructueuses manipulations. Où les mises en abyme provoquent un vertige et agissent comme un rappel, à savoir que le monde du bus est, au final, un formidable terrain de jeu de papier.'Nicolas Ancion,06/04/2012; Jean-Claude Loiseau 21/05/2012
http://www.du9.org/chronique/le-bus/
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