jeudi 3 juillet 2014

Manger hepatant

besoins calories selon l'âge
"Les traitements peuvent par leurs effets secondaires provoquer une baisse ou une perte de l'appétit. La conséquence est souvent une perte de poids. Une perte de poids rapide entraîne toujours une sarcopénie, c'est à dire une fonte des muscles qui affaiblit et diminue sa qualité de vie.
Autour de la table, manger, c’est partager. Tous ceux qui ont dû passer par un temps de traitement au cours d’une hépatite virale savent que c’est un temps trop souvent de replis et d’isolement. On ne mange plus on s’alimente, et souvent les envies ne sont plus là. Cuisiner devient une contrainte et l'isolement nutritionnel un risque.
Avez-vous déjà réfléchi à la norme et à l’exclusion autour de la quantité d’alimentation ? Les deux œufs sont source de différence et d’exclusion alimentaire lorsqu’on n’en veut plus qu’un ! Par contre si vous prenez une part d’omelette et que vous vous servez vous même, la différence est moins violente et permet de s’adapter au plus près de ses besoins.
De la même façon, le steak qu’on ne peut pas finir comme à son habitude est générateur d’inquiétude pour le patient et son entourage. Il est donc plus astucieux de conditionner la viande en petits cubes avant sa cuisson, ce qui permettra au mieux d’adapter le contenu de l’assiette sans générer de tension. Il ne faut pas que les difficultés alimentaires deviennent une cause d'harcèlement supplémentaire et donc d’éloignement du malade de la table familiale.


Un message positif à marteler dans le crâne
des jeunes générations :
 cinq charcuteries par repas
Dans l'assiette, il faut éviter les aliments trop gras qui, selon l’importance de l’atteinte du foie, la tolérance digestive du traitement et les maladies éventuellement associées (pancréatite), peuvent être ressentis comme écœurants et provoquer des nausées, des difficultés à digérer ou des selles grasses et molles. Il faut éviter la consommation de pamplemousse (le fruit comme le jus) pendant une trithérapie. En fait, le pamplemousse modifie la transformation par le corps de certains médicaments contre l’hépatite C (inhibiteurs de protéase). Du coup, il expose à un risque de surdosage, qui peut favoriser les effets secondaires.

Des solutions pour éviter de perdre l'appétit pendant votre traitement :
- fractionner vos repas : manger de petites quantités, plus souvent dans la journée (4 à 6 repas par jour)
- privilégier les aliments que vous aimez
- varier les aliments et les saveurs (acide, salé, sucré…)
- enrichir chaque plat : ajout de crème ou de beurre dans une soupe ou une purée, de fromage râpé ou fondu sur les pâtes ou le riz, de fruits secs dans un fromage blanc.
- prendre vos boissons en dehors des repas

Pour une bonne digestion, le plus important est déjà de respecter les règles de base de l'équilibre alimentaire, notamment en mangeant lentement et en mastiquant longuement (pour repère: 1 bouchée=10 mastications et la durée moyenne d'un repas doit être au moins de 30 minutes). "Manger lentement" permet de déclencher la digestion gastrique et intestinale par la sécrétion d'enzymes digestives grâce à la présence de récepteurs dans la bouche, la salive permet également une pré-digestion. D’ailleurs, si on ne mastique pas assez, c'est l'estomac qui doit broyer les aliments et travailler plus longtemps, ce qui peut provoquer des nausées puis des ballonnements.

Sinon, les nausées sont souvent liées aux odeurs et les odeurs sont véhiculées par le gras. Il est ainsi important de préférer les aliments froids, qui sont moins odorants, comme par exemple le jambon, rôti froid, thon nature, salades, crudités, laitages, compote, fruits frais...etc. Et d'éviter les aliments très gras comme les charcuteries froides (rillettes, saucisson) ou chaudes (saucisses), les graisses cuites (plats en sauce, feuilletés), les fritures (beignets, fritures, panures)...etc.
Si vous n'arrivez pas à manger beaucoup, il est important de fractionner les repas en les complétant par des collations comme des laitages. Dans tous les cas, pesez-vous de façon régulière. Et si votre poids diminue, consultez votre médecin.

Mousse au chocolat blanc pour ceux qui veulent se faire plaisir et faire plaisir.
Vous n’avez besoin que de deux ingrédients : une tablette de chocolat blanc et une bombe de crème chantilly. Faites fondre lentement le chocolat blanc avec un peu de lait dans une casserole à feu doux. Lorsque le chocolat est fondu versé en une seule fois tous le contenu de la bombe de chantilly que vous incorporerez au chocolat. Voilà c’est fini !
Mettez le résultat dans des bols ou des verrines et placés les pour quelques heures au réfrigérateur et vous avez alors une formidable mousse au chocolat blanc qui en épatera plus d’un. Et souvenez-vous pendant les traitements on préfère souvent manger des choses fraiches, cela passe mieux.

Smoothie Lacté. Si vous aimez le frais.
1 pêche
2 abricots
Une cuillère à soupe de sucre ou de miel
3 glaçons
1 yaourt
1 verre de lait
2 cuillères de lait en poudre
Mettre un fond de lait dans le blender ou mixeur.
Ajouter les fruits coupés en morceaux ainsi que les glaçons et le lait en poudre.
Mixer jusqu'à l'obtention d'une purée. Ajouter une cuillère à soupe de sucre si vous le jugez nécessaire, ainsi qu'éventuellement un glaçon de plus. Ajouter le reste du lait et le yaourt.

1 commentaire:

  1. seulement les produits laitier faut remplacer par des produits végétal. (soya) et biensur ni sucre ni miel pour éviter les brulurent à l'estomace et oeusophage....

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