Mon corps émois, mon corps est moi , mon corps et moi. Mon corps qui m’ est si intimement étranger.
Un corps pour vivre pour souffrir, pour s'offrir, pour aimer pour prier, pour admirer et pour rêver.
Bref, 'nous n'avons pas un corps, nous SOMMES un corps' .
Dans les tableaux de la renaissance ce sont d’abord les corps qui renaissent et se donnent à admirer. Fini le corps symbolique ou corseté du moyen âge, finis les corps objets de lamentation. Le corps s'expose et devient sujet d’admiration et de représentation. Les toiles de la renaissance ne parlent plus de résurrection au ciel mais plutôt de renaissance sur la terre. Les Dieux, et le sacré deviennent des prétextes à révéler la beauté du corps et ce sont les corps qui incarnent la beauté de la création. En illustration, et pour le plaisir, quelques grandes œuvres.
Bref, 'nous n'avons pas un corps, nous SOMMES un corps' .
Dans les tableaux de la renaissance ce sont d’abord les corps qui renaissent et se donnent à admirer. Fini le corps symbolique ou corseté du moyen âge, finis les corps objets de lamentation. Le corps s'expose et devient sujet d’admiration et de représentation. Les toiles de la renaissance ne parlent plus de résurrection au ciel mais plutôt de renaissance sur la terre. Les Dieux, et le sacré deviennent des prétextes à révéler la beauté du corps et ce sont les corps qui incarnent la beauté de la création. En illustration, et pour le plaisir, quelques grandes œuvres.
Nos corps, nous même. Nos corps, nous mènent. Notre corps qui es sur la terre, restes y !
Santé,
Le Perugin. St Sébastien. Vers 1490-1495 |
Donnato Bramante. 1444-1514. Cristo alla colonna |
Saint Jean Baptiste. Léonard de Vinci. |
Michel Ange. Christ sur la croix. |
Tintoret. Suzanne et les vieillards |
Titien. Venus avec Cupidon et un organiste.1548 |
'En occident, au moyen âge, dans la sculpture médiévale, il n'y a pas de caractérisation des sexes par ce qu'on appelle des "caractères sexuels secondaires". Il y a des femmes d'un côté, les hommes de l'autre, avec les attributs vestimentaires qui les caractérisent, mais on ne différencie que très peu la morphologie entre un homme et une femme.
A la renaissance, quand Michel-Ange découvre les sculptures de la Grèce antique, il est fasciné par le fait qu'en voyant un simple fragment de corps on peut dire s'il s'agit d'un homme ou d'une femme. La moindre partie est donc sexuée, et il n'y a pas que le sexe pour différencier un homme d'une femme. Un crâne de femme ne ressemble pas à un crâne d'homme. La forme de la courbure de la colonne vertébrale n'est pas non plus la même. La disposition et l'ampleur des masses graisseuses sont différentes, ainsi que la pilosité, la couleur de la peau, des cheveux..Et dans la statutaire grecque, un pied d'Aphrodite n'est pas un pied d'Apollon'.
Philippe Comar
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