vendredi 10 octobre 2014

Street art, attentats urbains

Les street artists envahissent nos paysages urbains. Héritiers des situationnistes ils s'illustrent par une série d'attentats publicitaire.  Connaissez-vous ce phénomène de urban hacking qui consiste à bousculer l'apparente évidence dont se pare l'ordre social pour ne pas subir l'espace urbain?


 Dans le métro parisien, sous le nom de ARDPG, Arnaud Puig s’inspire des messages d’information de la RATP les détourne puis les poste sur les réseaux sociaux.
Très actifs, divers et brouillons, les frères Ripoulain sont  un groupe d'artistes rétifs aux cadres, désorganisés. Ils prennent une posture distante et critique vis-à-vis du monde de l'art.

Les frères Ripolain.
James Powderly
James Powderly (US) activiste  artiste et scientifique. Avec les projecteurs laser de son invention il trace de monumentaux graffitis sur les ouvrages publics comme la projection du slogan 'Free Tibet' à Pekin pendant les JO de 2008 .


Ludo. Co-branding.
Ludo (FR) s’exprime sur des supports de toute natures et dimensions : murs, toiles, sculptures, bateau. Ses créatures hybrides, mêlent univers minéral et végétal, interrogent sur la place de l’homme dans l’environnement. Ici panneau Decaux façon Ludo.
Oakoak

Oakoak
Oakoak lui, écrit, dessine, colle, gribouille et détourne le matériel urbain de Bangkok à Toulouse.


Florian Rivière
Florian Rivière
Milo Project :
«J’interroge les frontières entre le réel et l’imaginaire avec des personnages et symboles réalistes, mais détournés de leur fonction première ou décalés de leur contexte habituel. En troublant l’ordre établi, je crée des images oniriques qui communiquent avec l’espace et interrogent la vie quotidienne»



Milo Project
Milo Project























Zevs
Zevs s’amuse à détourner les logos des grandes marques en les liquéfiant sur ses toiles, mais aussi et surtout, sur les façades des grands magasins une fois la nuit tombée.


Eyesaw est un street-artiste anglais qui s’en prend aux panneaux publicitaires. Son intention première est de rendre cette espace plus artistique et moins capitaliste grâce à ses silhouettes noires qui joue habillement avec « des annonces de merde »…

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