Cannabis
Avec le cannabis les études se suivent et ne se ressemblent pas toujours. Il semblerait que le risque d'infarctus augmente dans l'heure qui suit la consommation (+0,8%) mais d'autres publications montrent que l'on ne constate pas de différence significative. Voici un article qui fait le point sur le sujet https://www.cureus.com/articles/45502-association-between-marijuana-use-and-cardiovascular-disease-in-us-adults#!/
Article de référence : The Impact of Marijuana on the Cardiovascular System: A Review of the Most Common Cardiovascular Events Associated with Marijuana Ushttps://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7355963/
Cardiovascular effects
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https://www.edimark.fr/Front/frontpost/ … /13535.pdf
Mode d'action des cannabinoïdes, notamment du THC, sur le corps humain et conséquences de la consommation de cannabis.
Cas particulier du 1cpLSD . Les dérivés ou prodrogues du LSD semblent avoir causé quelques soucis au niveau cardio vasculaire et des risques de vaso-constriction. Détails dans l'article de Not for Human
https://notforhuman.org/index.php/2023/04/08/1cp-lsd-effets-secondaires-sur-le-coeur/
https://www.psychonaut.fr/threads/douleur-persistante-avec-le-1p-lsd.32517/
Tryptamines
Risk assessment of ritual use of oral
dimethyltryptamine (DMT) and harmala alkaloids
https://catbull.com/alamut/Bibliothek/Ayahuasca%20paper%20PDF.pdf
RCs Simulation de cardiotoxicité
https://www.psychoactif.org/blogs/2-Predire-la-cardiotoxicite-d-un-RC-RdR-par-l-IA_6728_1.html#
Polyconsommation, mélanges
La polyconsommation de psychotropes et les principales interactions pharmacologiques associées.Cette liste n'est qu'un commencement. Je serai heureux d'enrichir cet articles par d'autres liens que vous connaissez, d'autres expériences que vous avez faites.
Ozias
PS: autre article sur le même thème
https://emagicworkshop.blogspot.com/2021/06/avancer-en-age-et-consommer-des-drogues.html
Il existe aussi un forum psychoactif dédié à cette question : https://www.psychoactif.org/forum/viewtopic.php?pid=593890#p593890
Que savons-nous des effets des psychédéliques sur le cœur ?
(traduction de https://psychedelicreview.com/whole-body-effects-of-psychedelics-part-3-the-heart/)
Le cœur, qui est la pompe musculaire du système circulatoire contient des récepteurs cibles sensibles aux neurotransmetteurs activés par les psychédéliques. Il est donc logique de penser que les psychédéliques modifient le fonctionnement du cœur en le ciblant directement, comme c'est le cas pour toute drogue ciblant les récepteurs sérotoninergiques (5-HT).2En fait, les modifications de la fréquence cardiaque après la prise de psychédéliques peuvent ne pas être seulement liées à la réponse émotionnelle de l'expérience elle-même. Des études animales réalisées sous anesthésie pour minimiser les effets attribués à l'excitation émotionnelle font état d'effets cardiovasculaires intrinsèques aux psychédéliques.3 De plus, chez les rongeurs, pour certains composés comme la bufoténine, la concentration la plus élevée après administration se trouve dans le cœur plus que dans le cerveau.4
On note que les recherches sur les psychédéliques dans le cerveau humain focalisent souvent sur le débit sanguin cérébral, car les zones dont le fonctionnement est accru nécessitent une augmentation de la circulation sanguine afin de fournir de l'oxygène et du glucose comme carburant pour le fonctionnement des cellules de la zone concernée selon la demande. Néammoins, l'activation de la 5-HT2A par le psychédélique 25CN-NBOH module directement le pouls des artères carotides, les vaisseaux qui amènent le sang au cerveau par le cou.3 Cette observation semble montrer que le cœur et les structures associées sont en fait influencés directement par les psychédéliques.
Le casse-tête des récepteurs cibles psychédéliques du cœur
Très peu d'études ont été conduites sur l'effet des psychédéliques au niveau des cellules cardiaques ou vasculaires, ce qui nécessite de faire appel aux inférences que l’on peut établir entre la biologie des récepteurs et la sérotonine endogène. Plus que pour les autres systèmes du corps humain, les effets des médicaments sur le système cardiovasculaire dépendent du sous-type de récepteur de la sérotonine pouvant être activé ou désactivé. La sérotonine exerce plusieurs effets sur le cœur, tels que l'augmentation de la fréquence cardiaque et de la force de contraction.1 D'autre part, il a déjà été démontré que la sérotonine est impliquée dans des processus pathologiques tels que l'épaississement des valves cardiaques et les rythmes cardiaques irréguliers, connus sous le nom d'arythmies.1 Il semble que la grande variété de récepteurs de la sérotonine finisse par constituer un puzzle complexe qui nécessite une étude plus approfondie pour déterminer les effets des psychédéliques sur le cœur.En se liant aux récepteurs 5-HT4, par exemple, la sérotonine rend les contractions du muscle cardiaque plus fortes, augmentant la quantité de sang que le cœur peut pomper, un mécanisme associé aux arythmies.5 L'activation sélective des récepteurs 5-HT2B est un événement moléculaire préjudiciable aux valves cardiaques, provoquant un épaississement excessif et des conséquences potentiellement fatales.6,7 Ce mécanisme soulève des inquiétudes quant aux risques associés à l'activation répétée de ce récepteur dans le cadre d'un microdosage prolongé, notamment pour les molécules ayant une forte affinité pour les récepteurs 5-HT2B comme le LSD et la psilocine.
Bien que les composés psychédéliques présentent différents profils d'affinité pour les récepteurs de la sérotonine, un examen plus détaillé de la voie de transmission par le sous-type 5-HT2A, qui est leur principale cible pour les effets subjectifs, peut aider à simplifier la question. Tout d'abord, il a été démontré que l'activation des récepteurs 5-HT2A est responsable du mécanisme primaire par lequel l'aorte - la plus grande artère du corps - se contracte pour pomper le sang.8,9 En fait, les récepteurs 5-HT2A sont présents dans les cellules musculaires lisses vasculaires et les cellules endothéliales des vaisseaux sanguins où ils provoquent la vasoconstriction, ce qui est considéré comme le mécanisme par lequel les psychédéliques augmentent transitoirement la pression artérielle.8,10,11 En même temps, il a été démontré que l'activation des récepteurs 5-HT2A dans le système nerveux central réduit la pression artérielle et la fréquence cardiaque.12
Outre ces mécanismes constricteurs, le récepteur 5-HT2A a également été étudié du point de vue de ses effets anti-inflammatoires. L'activité agoniste de la DOI et du LSD sur ces récepteurs dans les cellules musculaires lisses primaires de l'aorte inhibe l'inflammation.13 Comme l'inflammation coïncide avec le durcissement et le rétrécissement des artères lors de l'accumulation progressive de plaques de graisse, les agonistes de la 5-HT2A pourraient être considérés comme une voie thérapeutique potentielle pour combattre l'athérosclérose.
La distribution des récepteurs de la sérotonine peut également conduire à des résultats divergents. Bien qu'il ait été démontré que dans les tissus périphériques, les récepteurs 5-HT2A médient la constriction vasculaire aiguë, dans les artères autour du cerveau, le sous-type 5-HT1B semble jouer un rôle plus important14,15. Un profil similaire est observé pour les artères coronaires, les vaisseaux qui fournissent le sang aux parois cardiaques, où seuls les récepteurs 5-HT1B semblent être impliqués dans les spasmes coronaires.16 Il est curieux de constater que des réponses contractiles opposées dans des segments séparés de la même artère coronaire ont été rapportées lors de la neurotransmission de sérotonine.17
Pour compliquer encore cette question, certains psychédéliques ne ciblent pas seulement les récepteurs de la sérotonine mais aussi ceux de l'adrénaline, de la dopamine et du sigma, entre autres. Lorsqu'ils sont présents, les effets adrénergiques de ces molécules sont généralement légers et peuvent donner lieu à une excitation générale due à une augmentation de la fonction du système nerveux sympathique.18 L'adrénaline provoque ainsi une dilatation des pupilles et une augmentation de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle, mais les complications cardiovasculaires sont rarement graves. Pour les récepteurs de la dopamine, malgré l'association du sous-type D1 dans le muscle cardiaque avec l'insuffisance cardiaque, les perfusions de dopamine sont toujours utilisées en clinique pour gérer l'insuffisance cardiaque congestive de façon aiguë. Il est donc difficile de théoriser le résultat final après une exposition à des psychédéliques qui se lient également à ces récepteurs19,20.
Au niveau des récepteurs sigma-1, largement étudiés dans le cœur, leur action est reconnue comme un mécanisme cardioprotecteur contre la croissance excessive du muscle cardiaque, les arythmies et l'insuffisance cardiaque.21-28 Malheureusement, aucune étude n'a encore évalué le rôle des psychédéliques sur la cardioprotection médiée par le sigma-1. Cependant, étant donné l'affinité du DMT pour ce récepteur, on peut émettre l'hypothèse d'un impact bénéfique sur la santé cardiaque. La question de savoir si cet effet bénéfique présumé serait contrecarré par une activation préjudiciable du 5HT2B, qui étant également une cible du DMT, reste inexplorée.
Les effets cardiaques des psychédéliques résultent des interactions de cette poly pharmacologie complexe avec les différentes affinités pour divers récepteurs, ce qui explique pourquoi leur mécanisme précis sur le cœur reste largement ignoré. Étant donné que les effets des psychédélique sur le cœur sont controversées selon l'étude de la biologie fondamentale des récepteurs, l'évaluation des résultats cardiovasculaires finaux après l'administration de psychédéliques chez l'homme serait le meilleur moyen d’acquérir des connaissances sur un mécanisme aussi complexe.
Etudes cliniques sur les fonctions cardiovasculaires soumises aux effets des psychédéliques
Il existe peu de rapports sur les effets cardiovasculaires indésirables associés à la consommation de psychédéliques dans la littérature scientifique médicale. L'absence de rapports de cas témoigne en partie de la sûreté de ces drogues, reflétée par le faible nombre de visites aux urgences aux États-Unis (0,1 % des admissions à l'hôpital), moins de 1 % des utilisateurs déclarant avoir demandé une assistance médicale.29,30 Néanmoins, étant donné que les mécanismes d'action des psychédéliques sont complexes avec divers effets agonistes, agonistes partiels et antagonistes sur les récepteurs cibles, la prudence reste de mise pour les cardiologues.31Malheureusement, les quelques preuves de risques cardiaques proviennent de la première vague de recherches menées entre les années 50 et 60, qui ne résisteraient pas aux méthodologies scientifiques d'aujourd'hui. Un rapport de cas datant des années 90 décrit une crise cardiaque qui serait associée à la consommation chronique d'un champignon contenant de la psilocybine.32 Cependant, il n'a pas été possible de déterminer si la consommation de champignons constituait une variable déterminante. Les études récentes chez l'homme évaluant les paramètres cardiovasculaires sont encore rares mais peuvent aider à dresser un paysage plus réaliste des risques des psychédéliques pour le cœur.
Un rapport de cas récent a corrélé l'ingestion de la même espèce de champignon (Psilocybe semilanceata) rapportée dans le rapport de cas des années 90 avec un type réversible de cardiomyopathie populairement connu sous le nom de "syndrome du cœur brisé" où le patient a répondu aux soins médicaux standard33. Le LSD pourrait être à l'origine de deux cas d'arrêts cardiaques chez de jeunes adultes ayant des antécédents cardiaques, à savoir le syndrome de Brugada et une anomalie coronarienne maligne.34,35 Chez des sujets sains dans un cadre contrôlé, cependant, même à des doses élevées, les psychédéliques, tels que la psilocybine et le DMT, ne provoquent pas d’ augmentations transitoires majeures de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle.36 Comme l'ont examiné Schlag et ses collègues41, les psychédéliques induisent effectivement des effets sympathomimétiques à court terme (c'est-à-dire adrénergiques, comme mentionné ci-dessus) chez les sujets sains, y compris une augmentation de la température corporelle, de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque pendant que la substance est active, sans qu'une assistance médicale ultérieure soit nécessaire42. Des recommandations de prévention pour la recherche sur les psychédéliques humains, publiées en 2008, ont indiqué qu'il n'y avait pas de rapports de patients victimes d’une augmentation médicalement dangereuse de la pression artérielle.43 En fait, plus récemment, une enquête nationale a montré que les chances d'hypertension étaient plus faibles chez les personnes ayant déclaré avoir utilisé un psychédélique classique au cours de leur vie.44,45
Une étude récente a évalué les effets de la psilocybine sur l'intervalle QT de l'électrocardiogramme, qui correspond approximativement au temps nécessaire au muscle cardiaque pour se contracter et récupérer pour la contraction suivante. L'étude a fait état d'une prolongation constante mais faible de 2,1 millisecondes (msec) après une dose orale de 25 mg de psilocybine ; cependant, seules les prolongations supérieures à 60 msec sont considérées comme une valeur de risque pour les arythmies.46,47 Des résultats similaires ont été obtenus avec des doses 2,5 fois plus élevées, et aucun effet indésirable grave n'a été signalé.46 Cependant, les effets de doses plus élevées de psilocybine sur ce paramètre font l'objet d'une étude plus approfondie dans le cadre d'un essai clinique en cours par l'Usona Institute.48 Étant donné que la raison la plus courante de l'allongement de l'intervalle QT induit par les médicaments est le blocage des canaux potassiques hERG (human ether-a-go-go-related gene) dans le cœur, des recherches expérimentales supplémentaires ont été menées sur cette question.49 Les scientifiques ont découvert qu'une concentration de psilocine 500 fois supérieure à celle réellement atteinte dans le plasma humain après une dose de 25 mg de psilocybine est nécessaire pour provoquer une inhibition notable des canaux hERG.50
Récemment, on s’est rendu compte que les effets subjectifs d'une expérience psychédélique peuvent contribuer à des changements de style de vie pouvant minimiser les facteurs de risque cardio-métaboliques, par l'amélioration des habitudes alimentaires et la diminution de la consommation d'alcool et de tabac.51
Le gigantesque puzzle des interactions commence seulement à être assemblé, et nous espérons que des études multidisciplinaires aideront bientôt la communauté scientifique à établir une carte équilibrée des risques et des avantages cardiovasculaires des psychédéliques.
Article
écrit par Jose Alexandre Salerno, MS PSR septembre
2022
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