'Pour écarter tout risque de transmission d'un agent pathogène, en cas d'infection biologiquement avérée par le VIH, le VHC, le HTVL la contre indication de don de sang est permanente. '
Arrêté du 12 janvier 2009 fixant les critères de sélection des donneurs de sang
NOR : SJSP0901086A
Peut-on faire un don d'organes après avoir eu une hépatite C ?
"Actuellement, en France, le don d'organes après avoir eu une hépatite C est interdit par la législation. Tout comme le VIH, qui est une contre-indication au don. Pour l'instant, l'hépatite C est une contre-indication en France même si elle est guérie. En revanche, on peut participer au don d'organes en cas d'hépatite B guérie. Une hépatite B guérie peut donner un greffon acceptable pour quelqu'un qui aurait aussi une hépatite B guérie et qui nécessiterait d'avoir une greffe.
"Pour l'instant, on n'a pas encore assez d'informations sur l'hépatite C. Les traitements immunosuppresseurs plus le virus peuvent poser des problèmes. Pour l'hépatite B, c'est possible mais bien évidemment quand on est face à ce genre de situations, les receveurs sont informés qu'ils peuvent avoir un organe de ce type. C'est ce que l'on appelle les greffes dérogatoires."
Dr Julien Charpentier, médecin réanimateur et coordinateur de prélèvement d'organes
Juillet 2013. http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-peut-on-faire-un-don-d-organes-apres-avoir-eu-une-hepatite-c--10778.asp?1=1
Quoique, plus récemment : http://sciencepost.fr/2017/05/lhepatite-c-eradiquee-chez-20-patients-recevant-transplantations-de-rein-infectes/
Soins funéraires et Hépatite C.
Aujourd'hui encore, il est interdit d’effectuer des soins funéraires sur les personnes séropositives ou touchées
par les hépatites. Une pétition veut mettre fin à cette discrimination.Comment l’État peut-il pleinement légitimer ces discriminations par-delà la mort ? C'est la question posée par le conseiller régional d'Ile-de-France Jean-Luc Romero dans une pétition lancée début janvier sur le site change.org. Relayée par Le Monde, cette initiative a pour but de mettre fin à l'interdiction des soins funéraires pour les personnes séropositives au VIH/Sida et à une hépatite virale B ou C. Ces soins de conservation qui permettent de préserver les corps de défunts de la décomposition naturelle, et de les présenter avec une apparence aussi présentable que possible pour les funérailles, sont en effet interdits à ces populations depuis un arrêté du 20 juillet 1998. Mais pour bon nombre de spécialistes de ces maladies, il s’agit d’une discrimination violente, que rien ne justifie scientifiquement. En effet, les plus grands spécialistes du sida assurent que les recommandations universelles en matière de soins funéraires, préconisées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), suffisent pour éviter une contamination. Enfin, dans une tribune publiée dans Le Plus du Nouvel Observateur fin décembre, le Président d'Élus locaux contre le sida, insistait sur le fait que maintenir cette interdiction constitue également « un non-sens en termes de santé. » Ce militant de la lutte contre le sida indique en effet sur le fait quecette mesure crée « une sécurité bien illusoire pour les thanatopracteurs », personnes dont le métier est d'embaumer les cadavres. La mesure qui consiste à « cocher une case sur un formulaire » peine il est vrai à convaincre, alors que plus de 30 000 personnes sont séropositives et ne connaissent pas leur statut sérologique. Selon lui, « respect de la personne défunte et sécurité de thanatopracteurs peuvent aller de pair. »6 janvier 2014 http://www.pourquoidocteur.fr/Une-petition-pour-lever-l-interdiction-des-soins-funeraires-au-seropositifs--4921.html
http://hepatoweb.com/Documents_PDF/DOC_JANSSEN_HVC/Traitement_HVC_GUERI.pdf
Nouveauté 2019 ! http://www.soshepatites.org/lhepatite-c-nest-plus-une-contre-indication-au-prelevement-dorgane/