vendredi 23 décembre 2011

La "C" et le "Grand C"



« Le Grand C » et « la C » ne pourront jamais s’entendre.  

Prométhée est l'obligé d'Hercules
D’abord la « C » est contagieuse et sulfureuse. Soit on sait d’où elle vient et ce n’est pas avouable  (sale junky !...), ou bien elle réclame vengeance (qui me l’a passée, et pourquoi ?...) ou encore son origine reste mystérieuse ce qui la rend encore plus inquiétante  pour notre entourage (il est contaminé, il ne sait pas comment, donc  je cours le même risque… fuyons !).

Normalisé et randomisé le « Grand C » se tient à l’écart de la déchéance et de la mauvaise réputation de « la C ». Il surveille ses relations. Et puis, « les Grands C » peuvent  se protéger de « la C » tandis que « les C » ne peuvent en dire autant. En plus « le Grand C » est tellement plus rapide, plus puissant, plus populaire… Plus de monde, plus vite, plus fort. C’est un combat institutionnalisé, tangible, qui se livre à coups de scalpels, de rayons, d’armes chimiques.

Notre pauvre « C » a fort à faire avec ses dizaines d’années de développement silencieux  qui ne débouche que sur des suites incompréhensibles, des maladies de pochetron pas racontables ou bien – comble de la récupération- sur un « Grand C ».

Du début à la fin elle te fait honte « la C ». Tu ne peux raconter le début, ensuite plus rien à voir  et pour ce qui est de la fin on préfère ne pas savoir. Bref, avec la « C » même après des mois de thérapie, tu ne fais pas le poids face aux « grands  C » et tu sens que tu penches du côté des « HIV ».

C’est tant pis, c’est tant mieux,  et bonne santé à Tous.

Ozias


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