mercredi 22 février 2012

SHUNGA: les "Images du Printemps"

Malgré la peau desséchée et la libido essorée par l'Interféron le printemps arrive. C'est le temps des "SHUNGA" : Images de Printemps.


« Venez voir mes estampes japonaises »…
Les peintures et estampes érotiques japonaises, dites « SHUNGA » c’est-à-dire  « Images du Printemps », jouent un rôle important dans le contexte artistique du pays, alors qu’en Occident, cette forme d’art a souvent été perçue comme une expression du péché, voire de déchéance morale.
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A  partir du XVIIème siècle la production d’œuvres érotiques semble avoir connu une croissance exponentielle. Ce développement est lié à celui de « Edo », l’actuelle Tokyo, qui devint en quelques décennies la plus grande métropole du monde avec une population d’environ un million d’habitants au début du XVIIème siècle. Ce développement engendra celui d’une culture populaire, assez similaire à celle que connut l’Europe à la même époque, et qui trouva sa principale expression dans le monde flottant « l’ukiyo-e ». Le terme d’ukiyo, d’origine bouddhiste, désignait à l’époque médiévale la condition éphémère de l’homme engendrée par la vie quotidienne et les désirs l’accompagnant. Au XVIIème siècle, le terme pris à contre-pied, en vint à glorifier au contraire ces plaisirs éphémères, les fêtes, la mode, le monde, le théâtre, l’amour vénal, les passions illicites, et la fugacité du moment présent.
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Certains artistes de l’ukiyo-e étaient des peintres de grand talent, et presque tous se distinguaient par leurs qualités de graphistes. ../… Les artistes, qui utilisaient toujours divers pseudonymes, ne signaient jamais leurs estampes érotiques. Parfois ils inscrivaient leur nom sur un paravent ou une peinture présents dans la décoration de la pièce où se déroulait la scène.
Extraits de 'Poème de l'oreiller et autres récits. Gian Carlo Claza. PHAIDON 2010.


Il s'agit ici de beauté, de fantastique et  d'énergie vitale. Nous en avons tous besoin toujours et encore.


Enjoy !












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