Rose ouverte, la nuit. |
Pour Hans Bellmer, « Le corps est comparable à une phrase qui vous inviterait à la désarticuler, pour que se recomposent, à travers une série d’anagrammes sans fin, ses contenus véritables. […] Le corps, ainsi que fait le rêve, peut capricieusement déplacer le centre de gravité de ses images. »
"L’expression, avec ce qu’elle comporte de plaisir, est une douleur déplacée, elle est une délivrance."
Ses images peuvent se décrire comme " une bizarre fusion du “réel” et du “virtuel”, du “permis”, et du “défendu”, des composantes dont l’une gagne vaguement en actualité ce que l’autre cède. il en résulte un amalgame ambigu de “perception pure” et de “représentation pure”.../..."
Comme le montre son dessin 'Rose ouverte, la nuit', en déchirant le voile de sa poitrine, 'Rose ouverte' révèle le désir de transgresser la limite fixée à la vision par l'enveloppe protectrice, et exhibe avant tout le trouble intérieur producteur de toutes les condensations.
Comme le montre son dessin 'Rose ouverte, la nuit', en déchirant le voile de sa poitrine, 'Rose ouverte' révèle le désir de transgresser la limite fixée à la vision par l'enveloppe protectrice, et exhibe avant tout le trouble intérieur producteur de toutes les condensations.
La pornographie de Hans Bellmer étonne et dérange encore.
Céphalopode |
Unica de dos, ficelée. (photographie) |
En 1937, Bellmer définit sa « Poupée » comme « le transfert dans un objet modifiable, aux transformations inattendues et attendues à la fois, des rêves irréalisables de l’amour enfin captés dans un mécanisme dont il est possible de disposer à sa guise »
1902 naissance en Silésie
1922 : Son père, hostile à sa vocation d’artiste, le fait entrer à l’Ecole Polytechnique de Berlin où il reçoit une formation d’ingénieur.
1924 : Rencontre de Georg Grosz et Otto Dix. Voyage à Paris où il découvre l’œuvre érotique de Pascin.
1934 : Publie à ses frais les photographies de ses « filles artificielles »
1939 : S’installe définitivement à Paris
1949 : Interné en tant qu’Allemand au camp des Milles, avec Max Ernst
1945 : Illustre Histoire de l’œil de Bataille
1947 : Participe à l’exposition internationale du surréalisme à la galerie Maeght
1970 : Unica Zurn, la dernière compagne de Bellmer, se défenestre à Paris
1975 Mort de Hans Bellmer
http://www.tk-21.com/Seminaire-2010-2011-III-Hans
http://doorofperception.com/2014/06/hans-bellmer-degenerate-art/
http://www.editions-allia.com/files/pdf_318_file.pdf
1922 : Son père, hostile à sa vocation d’artiste, le fait entrer à l’Ecole Polytechnique de Berlin où il reçoit une formation d’ingénieur.
1924 : Rencontre de Georg Grosz et Otto Dix. Voyage à Paris où il découvre l’œuvre érotique de Pascin.
1934 : Publie à ses frais les photographies de ses « filles artificielles »
1939 : S’installe définitivement à Paris
1949 : Interné en tant qu’Allemand au camp des Milles, avec Max Ernst
1945 : Illustre Histoire de l’œil de Bataille
1947 : Participe à l’exposition internationale du surréalisme à la galerie Maeght
1970 : Unica Zurn, la dernière compagne de Bellmer, se défenestre à Paris
1975 Mort de Hans Bellmer
http://www.tk-21.com/Seminaire-2010-2011-III-Hans
http://doorofperception.com/2014/06/hans-bellmer-degenerate-art/
http://www.editions-allia.com/files/pdf_318_file.pdf
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