dimanche 12 avril 2015

Traceurs

Le parkour (abrégé PK) ou art du déplacement (ADD) est une activité physique qui vise un déplacement libre et efficace dans tous types d’environnements, en particulier hors des voies de passage préétablies. 

samedi 4 avril 2015

"Suicide mode d'emploi"

Comment se passer de soi pour l'éternité sans se manquer ?... Telle est la question fondamentale posée au propre comme au figuré aux aspirants suicidants. 
"Suicide mode d'emploi" adresse la deuxième partie de cette question. 
Ce livre est paru en 1982, et vu le buzz qui avait accompagné sa parution, je m'étais empressé de le tirer dans une librairie. On peut dire que ses co-auteurs , Claude Guillon et Yves le Bonniec, connaissaient leur sujet puisque Yves Le Bonniec a donné par écrit des conseils à Michel Bonnal sur la façon de se suicider. À la suite de cela, Bonnal s'est effectivement suicidé le 4 mars 1983 à Paris et en 1988 Le Bonniec déclaré coupable d’« abstention délictueuse de porter secours à personne en péril ».
Pour ma part j'ai bien survécu à cette lecture et c'est avec intérêt que je retrouve aujourd'hui cette ouvrage dans ma bibliothèque - rangé côté tranche tout de même. 
La première partie du livre traite de considérations historiques, sociales, philosophiques et économiques sur le suicide. Pour ma part, je m'en tiendrai là.

"Dans notre vie moderne, il y a trois grandes sociopathies : le suicidant, l'alcoolique et le délinquant" (Précis de toxicologie clinique 1968)
Le suicide est perçu comme un fléau social et c'est son caractère contagieux qui est combattu par la société, la loi.
Ainsi il est interdit (depuis 1955) de publier "tout texte , toute illustration , concernant le suicide des mineurs , que ce soit par le livre, la presse, la radio ou de toute autre manière. l s'agit d'éviter autour de ces drames une publicité pouvant susciter de nouveaux actes de désespoir". L'idée de contagion nourrit celle de série et d'épidémie. 

Inconnu au civil comme au pénal, le suicide est, au sens strict, hors la loi. 
Le suicide apparaît comme une de ces libertés honteuses que les lois laissent en friche..../...La loi se contente, fort efficacement, de vous interdire le recours à la complicité active d'autrui, de vous contraindre à une mort solitaire, sous peine de compromettre les témoins pour "non assistance" à votre "personne en péril".
Il y a un droit du suicide, mais pas de droit au suicide. 
Rescapé, on ne saurait demander réparation du préjudice subi en devant vivre contre notre volonté. Le suicide doit rester un "vice solitaire". 
Selon les époques et les régimes, un suicidant peut se voir confisquer ses biens ou être privé de certains droits ou égards.
Dans la Rome antique étaient admis comme motifs légitimes de suicide : le dégoût de vivre, la souffrance insupportable, la maladie intolérable et - pour les civils- le suicide par conviction philosophique. Dans le cas de suicide sans raison valable, les biens de l'accusé pouvaient être saisis au profit de l'état.
La criminalisation du suicide par l'Eglise catholique fut tardive ( IVème siècle) lorsque St Augustin s'avise de montrer que le suicide est une perversion "détestable et damnable" et que le 'tu ne tueras point' s'applique également à soi même. Jusque là, l'exaltation du martyre qui valait ticket d'entrée au royaume des cieux peut être considérée comme une forme d'incitation.
Jusqu'au XVIIIème siècle, "l’homicide de soi-même" est un crime grave relevant de la haute justice seigneuriale. Assimilé au meurtre ou à l'empoisonnement il entraîne, comme ceux-ci , la confiscation des biens du délinquant au profit du seigneur justicier. Quand à la dépouille du coupable, elle est 'justiciée' suivant différentes mises en scène autour d'un même thème : celui de "la mise à mort du cadavre". Le suicidé était alors considéré comme l'auteur d'un crime et pas comme sa victime.
Chaval. "beaucoup de cadavres se
dévorent le bras pour tromper leur faim."
La révolution industrielle et le capitalisme, plus pragmatiques, considérant  "qu'un homme n'est pas plus nécessaire à la collectivité qu'une simple cellule animale ou végétale ne l'est à l'organisme dont elle fait partie" jugeront inefficace l'application de la moderne science criminelle à un cadavre. Jusqu'en 1884 on continuer quand même à enterrer les suicidés à l'écart des autres mortels.

Je laisse le mot de la fin à Chaval, humoriste et 'soixante-huitard' qui ne s'est pas manqué :
"Essayez de vous suicider, si vous avez la malchance de ne pas vous réussir sur le coup, ces cons de vivants mettront tout en oeuvre pour vous refoutre en vie et vous forcer à partager leur merde. Je sais que dans la vie certains moments paraissent heureux, c'est une question d'humeur comme le désespoir et ni l'un ni l'autre ne reposent sur rien de solide" 
(Vive la mort, Chaval 1915- janvier1968).


A regarder avant toute tentative : https://www.youtube.com/watch?v=LLwINvbaOE8&feature=youtu.be
En matière se suicide les vieux réussissent en général mieux que les jeunes

dimanche 29 mars 2015

Epitaphes

Quand le temps s'arrête, tout doit tenir  en une phrase tracée dans la pierre sous laquelle on se tiendra. Ultime concision, vers sévères ou dernier bon mot, gravés pour l'éternité, enfin ce qu'il en reste. Quelques exemples pour vous donner quelques idées, vous faire rêver:
Le plus bel exemple est pour moi Alphonse Allais (humoriste 1850 - 1905):
Ci-gît Allais - sans retour.

Plus grave, sobre et grandiose, cette épitaphe romaine :
'Non fui, fui, non sum, non curo'
qui se traduit par : "Je n'existais pas, j'ai existé, je n'existe plus, qu'importe "


Quelque essais perso maintenant: 








"Home sweet Home".  "Ecce Home..."  "BREF..." "j'ai pensé donc je fus" etc


Plus riche, et même somptueux, le 'tombeau' poétique (qu'ici autant vaudrait nommer caveau) est un genre littéraire qui trouve ses origines dans les épitaphes grecques.

Ce mot de "tombeau" qui renvoie simultanément à l'absence et à la présence signifie la présence d'une absence, la mémoire d'une disparition. Il constitue l'affirmation, massive, monumentale, ornée de fresques ou de rimes, d'une existence perdue. Il indique une présence dont le vide serait le noyau. Le tombeau reconnaît la mort: il l'accueille, la salue et la métamorphose. Plutôt que la Disparition, il donne à lire le lien que les vivants entretiennent avec elle.

Tombeau de Verlaine (Extrait des Poésies de Stéphane Mallarmé).

Le noir roc courroucé que la bise le roule

Ne s'arrêtera ni sous de pieuses mains

Tâtant sa ressemblance avec les maux humains

Comme pour en bénir quelque funeste moule.



Ici presque toujours si le ramier roucoule

Cet immatériel deuil opprime de maints

Nubiles plis l'astre mûri des lendemains

Dont un scintillement argentera la foule.



Qui cherche, parcourant le solitaire bond

Tantôt extérieur de notre vagabond -

Verlaine ? Il est caché parmi l'herbe, Verlaine


A ne surprendre que naïvement d'accord
La lèvre sans y boire ou tarir son haleine
Un peu profond ruisseau calomnié la mort.

http://www.maulpoix.net/tombeau.html

Chabotocoptère (cercueil à hélice térébrante)
André Chabot est un artiste français né en 1941 à Saint-Étienne (France).

André Chabot se présente lui-même comme un « promeneur nécropolitain ». Son œuvre, depuis plus de trente ans, est consacrée à la mort.
"Mon corps va pourrir, devenir une charogne avant de partir en poussière, mais mon « oeuvre », livres et archives photographiques, restera derrière moi. C’est un beau pied de nez à la mort pour un « bizarre de l’art », 

ne croyez-vous pas ?"


http://www.andrechabot.com/fr/f-phantasm.html

samedi 21 mars 2015

Indifférent

Indifférent. Antoine Watteau
On entend souvent dire "rien n'est pire que l'indifférence", "l'indifférence est le pire des mépris" ou bien encore "indignez vous !" 
Mais en réalité, l'indifférence est elle une qualité ou un défaut ?

Même s'il existe une indifférence nécessaire à la conduite de la vie quotidienne  qui  est une forme de discrétionune sorte d'inattention polie,  on voit généralement dans l'attitude de l'indifférent une incapacité à changer, à se laisser changer, une négation de la différence et un enfermement sur soi.

Pourtant, l'indifférence ne porte pas forcément sur ce qui est différent de soi. On peut tout aussi bien être indifférent à soi. D'ailleurs même un anorexique, s'il est indifférent à l'égard de son corps ne l'est pas envers l'image idéale qu'il a de lui. 

Indifférence et  Insensibilité sont souvent confondues, ce qui est une erreur dans la mesure où l'insensibilité est à l'indifférence ce que la léthargie est à la tranquillité. 

L'ataraxie désigne l'état d'une personne qui ne se laisse troubler par rien. C'est un état d'indifférence émotionnelle totale du sujet qui n'éprouve pas d'émotion émanant de lui-même. En ce sens l'indifférence est une forme de l'ataraxie épicurienne, ou de l'apathie, une impassibilité devant les événements, une absence de passion. Se contenter du plaisir d'exister, apprécier l'absence de douleur. Se contenter du présent. Ne connaître ni la crainte ni l'espoir. Agir sur ce qui dépend de soi sans craindre ou espérer ce qui est étranger. L'indifférence n'est plus alors un manque d'appétit de vivre et un manque de sensibilité à l'égard des souffrances des autres, mais au contraire une forme d'amour inconditionnel de la vie et de compassion envers tous. 

L'indifférence concerne aussi des formes qui traduisent la volonté de ne plus collaborer aux mouvements du lien social, de se tenir à distance des interactions ou de n'y participer que sur un mode impersonnel. La neutralisation de l'affectivité, la dévitalisation, le renoncement à soi permettent de reprendre son souffle pour ne plus être là, pour se libérer du poids d'être soi mais tout en se réservant la possibilité de revenir. En retrait du monde, l'indifférent n'est plus concerné. Il tente de vivre en se délestant de l'effort d'exister. Une distance, une lassitude mais sans désir de mourir.
Finalement n'éprouver ni douleur, ni plaisir, ni désir, ni crainte, est ce un état d'indifférence avancé proche du légume  ou un détachement parfaitement équilibré réservé aux sages ?
Je ne sais pas et puis finalement, qu'importe ...

Oz

"-Rien ne m’intéresse /-Rie, en aimant, Thérèse." Robert Desnos.

Sources :
https://sanafarzand.wordpress.com/2012/04/29/indifference-or-detachment/
David Lebreton Disparaitre de soi Métaillé 2015

samedi 14 mars 2015

mots de foie

"Le foie, ça fait pas mal". C'est bien connu et c'est ce que m'ont dit tous les médecins, mais qu'en savez vous vous qui n'avez pas mal au foie ? 
Personnellement, je ne me permets  pas  de dire  "ça fait pas mal" à ceux qui se plaignent de ce qui chez moi se porte bien. Par contre je peux vous dire ce que je sens de mon foie, 'classé F4' à l'instar d'un monument historique ou d'un hôtel. 
J'aimerais aussi bien savoir ce que d'autres 'hépatants' que moi  ressentent du côté de leur hypocondre droit.
Je perçois quatre types de symptômes : Côté foie, nausées. démangeaisons, coups de barre.

Côté foie, la plupart du temps c'est comme une ceinture de sécurité qui serre trop au côté droit ou encore, comme un chat couché là. Une présence pas pesante, mais réelle et gênante à la longue. Je dis une présence,  presque un sentiment de soi. Car si cette sensation disparaît, je le remarque aussi. Après un repas par contre la présence se transforme en douleurs vives mais brèves qui me font sursauter.  Impression d'un conduit qui se dilate puis se vide d'un coup. Parfois un excès (de gras par exemple) se traduit par une sensation de plastination au côté droit qui me projette à l'intérieur l' image de mon foie en 3D. 
A table j'évite les viandes, je délaisse les poissons et les fruits de mer que j'adorais, je chipote sur les féculents et je me rue sur les salades, les laitages 0%, les légumes et les épices.

Nausées, le matin et en particulier après le petit déjeuner ou à l'heure du thé . Comme une odeur de peinture, de solvant dans le nez qui appuie sur le diaphragme et fait monter la salive dans la bouche. Juste une sensation mais qui coupe bien l'appétit. Les odeurs de white spirit, de lasure etc me sont devenues tenaces insupportables, toxiques.

Démangeaisons. En fin de journée, au réveil, avec parfois le contact de l'eau. Souvent à l'occasion d'une émotion aussi. Pas de bouton, pas de rougeur au départ, mais un besoin de gratter, avec les ongles. Ce sont les endroits les moins charnus du corps qui sont le siège des démangeaisons. Les coudes, les tibias et surtout, le sacrum. 

Coups de barre. C'est le plus handicapant. Me voilà presque revenu du temps où j'étais jeune papa quand il fallait planifier toute la vie sociale autour de la sieste du petit. Sauf que le petit aujourd'hui c'est moi. La sieste, ce moment où il faut trouver une couche et qui suspend toute les activités pour 45 minutes. Pas facile à caser dans une descente de canyon, une visite aux amis ou une journée de travail. Pourtant sans la sieste, c'est le naufrage. Les idées qui s'embrouillent, la conversation qui s'éteint, le vide ou la panique pour dire quelque chose, prendre une décision. Comme un tuyau d'arrosage où l'eau ne coule plus.... Dans cette phase brouillard, de liquéfaction je ressens une tension au plexus agité d'un genre de tremblement qui me réclame de m'allonger, de fermer les yeux, de laisser aller les muscles, surtout ceux du ventre et des jambes. Allongé, mes mains sont glacées et très lentes à se réchauffer. 
Quarante cinq minutes plus tard, au réveil, je me retrouve neuf, présent et disponible pour les heures qui suivent. 
Je dors beaucoup (neuf heures par nuit) et je fais deux siestes par jour. 
Bref, "Je vais bien, tout va bien !" . Et vous alors, "ça vous gratouille ou bien ça vous chatouille" ?

Allez, dites moi.
Ozias


Enregistrement des symptômes sur une durée de 36 jours

vendredi 6 mars 2015

Alfred Kubin

"Comment en étais-je arrivé à faire de pareilles chose" ? se demande ALFRED KUBIN (1877-1952) dans son autobiographie. 

.../...une seule et même force m'avait poussé dans mon enfance vers le rêve et plus tard, dans les frasques stupides puis dans la maladie et finalement vers l'art.  
« Je suis la plupart du temps plongé dans une sorte de rêve réel ».
«mes pensées tournent autour de la nature inquiétante et pourtant familière de la vie dans ce monde. Elle est ce qu'il y a d'onirique, de passager dans tous les phénomènes" », expliquait Kubin. 

Les visions que Kubin a rapportées de cet « autre côté » - c’est aussi le nom de son seul roman - nous rappellent que nous ne sommes rien. 
Le pays de Kubin, ce pays « à moitié oublié », n’est jamais joyeux. C'est un monde bouffon, grotesque, infernal mais il est humoristique. Un humour noir, s’entend.
A la fois expressionniste et fantastique, Kubin fait partie d'une tradition d'artistes et d'une longue lignée qui va de Brueghel à Goya, de Jérôme Bosch à Arnold Böcklin. Impossible aussi de ne pas évoquer Franz Kafka, que Kubin a rencontré l’automne 1911. Les dessins d' Alfred Kubin semblent, sous bien des aspects, résumer les tourments de l'Europe centrale au XX° siècle. 


L'oeuf... Ascite ?
Vers l'inconnu
Le grand boa.
Oppression
Aspiration
Dream animal

A consulter : 

Dans ce blog : http://emagicworkshop.blogspot.fr/2016/01/inquietante-etrangete.html






samedi 28 février 2015

breaking bad une série de malades

Walter White ( aka Heisenberg)
Avec 62 épisodes, 3,2 millions de dollars de budget par épisode et 45 récompenses, la série Breaking Bad donne de quoi réfléchir en offrant du handicap et de la maladie une image décalée et (presque) positive. 
Breaking Bad met en scène un cancéreux (Walter White), un toxicomane (Jesse Pinkman) , et un infirme moteur (Walter JR white) qui incarne son propre rôle de jeune homme en béquilles, et fils de Walter.

La vie du héros de la série (Walter White) bascule, lorsqu’il se met à tousser, puis à cracher du sang. Lui, qui n’a jamais fumé, qui a toujours suivi les recommandations, qui consomme du low‑fat vegetal bacon, consulte un médecin. Au bout des examens, il se voit annoncer son diagnostic : 
« vous avez un cancer du poumon inopérable, je suis désolé », ce à quoi il répond : « vous avez une tache de moutarde sur le col de votre blouse»
Malade ? Pourquoi moi, comment est‑ce possible ? Qu’est‑ce que j’ai fait ? À quoi bon toutes ces précautions, toute cette morale, pour que je sois trahi de la sorte ? 
Quand tout s’effondre autour de lui Walter White  entre dans une autre dimension de sa propre vie.  Walter est paradoxalement libéré d'un poids à l'annonce de sa maladie et de la probabilité de sa mort prochaine.  
Dans Breaking Bad la seule entité sociale qui ait droit de cité est la famille, et la démarche de Walter semble toute entière guidée par un souci patrimonial. Pourtant la série est l'histoire d'un corps à l'agonie et celle d'un foyer qui se brise. La famille, à laquelle Walter prétend se dédier, lui est en fait un poids presque insupportable au point qu'il saisit la moindre occasion, y compris thérapeutique, pour y échapper.

Walt décide d’abord de ne rien dire à sa famille. Il y a une part d’altruisme (protéger ses proches) ou une part de colère anticipatrice (de toute façon, ils ne peuvent pas comprendre) ou les deux. Mais des changements radicaux vont apparaître dans son comportementAu fil des épisodes on arrive à la conclusion que l'histoire n'est pas celle d'un homme qui s'est métamorphosé mais celle d'une maladie qui s'est sournoisement répandue. C'est l'irruption de la maladie qui a libéré son tempérament pathologique. Cet événement inattendu a provoqué la contamination.
William S Burrough...
Une certaine ressemblance
 Victime du cancer, Walter White devient cancer, selon le lien que Breaking Bad pose d'emblée entre mal et maladie, cancer physique et moral. 

Quel que soit le jugement que l’on peut porter (à raison) sur la pertinence des choix du héros, on voit Walter White se découvrir des compétences, des aptitudes, et apprendre à s’accepter de plus en plus tel qu’il est. Pour le meilleur et pour le pire. Breaking bad explore les effets libératoires de l'annonce d'une maladie mortelle. Car lorsque tout vous échappe, et que vous allez droit dans le mur, pourquoi ne pas se lâcher totalement ? 

Toute la beauté et tout le paradoxe de Breaking Bad se trouve là résumé. La maladie de Walter a presque été un salut. Funeste, bien sûr. Mais tellement plus exaltant.

Sources : Breaking Bad Série Blanche (Emmanuel Burdeau), blogs.