mercredi 15 octobre 2014

brain frog

Suite au 'brain fog'* persistant de cette semaine, voici cette semaine les belles images de la semaine, et c'est tout pour le moment. 
Ho-Yeo-Ryu. Aéroport

Magritte revu Ozias


Cette semaine, la découverte de la semaine est Vaïnui de Castelbajac  illustratrice et réalisatrice d’animation basée à Paris.
http://www.vainuidecastelbajac.com/?page_id=447






vendredi 10 octobre 2014

Street art, attentats urbains

Les street artists envahissent nos paysages urbains. Héritiers des situationnistes ils s'illustrent par une série d'attentats publicitaire.  Connaissez-vous ce phénomène de urban hacking qui consiste à bousculer l'apparente évidence dont se pare l'ordre social pour ne pas subir l'espace urbain?


 Dans le métro parisien, sous le nom de ARDPG, Arnaud Puig s’inspire des messages d’information de la RATP les détourne puis les poste sur les réseaux sociaux.
Très actifs, divers et brouillons, les frères Ripoulain sont  un groupe d'artistes rétifs aux cadres, désorganisés. Ils prennent une posture distante et critique vis-à-vis du monde de l'art.

Les frères Ripolain.
James Powderly
James Powderly (US) activiste  artiste et scientifique. Avec les projecteurs laser de son invention il trace de monumentaux graffitis sur les ouvrages publics comme la projection du slogan 'Free Tibet' à Pekin pendant les JO de 2008 .


Ludo. Co-branding.
Ludo (FR) s’exprime sur des supports de toute natures et dimensions : murs, toiles, sculptures, bateau. Ses créatures hybrides, mêlent univers minéral et végétal, interrogent sur la place de l’homme dans l’environnement. Ici panneau Decaux façon Ludo.
Oakoak

Oakoak
Oakoak lui, écrit, dessine, colle, gribouille et détourne le matériel urbain de Bangkok à Toulouse.


Florian Rivière
Florian Rivière
Milo Project :
«J’interroge les frontières entre le réel et l’imaginaire avec des personnages et symboles réalistes, mais détournés de leur fonction première ou décalés de leur contexte habituel. En troublant l’ordre établi, je crée des images oniriques qui communiquent avec l’espace et interrogent la vie quotidienne»



Milo Project
Milo Project























Zevs
Zevs s’amuse à détourner les logos des grandes marques en les liquéfiant sur ses toiles, mais aussi et surtout, sur les façades des grands magasins une fois la nuit tombée.


Eyesaw est un street-artiste anglais qui s’en prend aux panneaux publicitaires. Son intention première est de rendre cette espace plus artistique et moins capitaliste grâce à ses silhouettes noires qui joue habillement avec « des annonces de merde »…

mercredi 1 octobre 2014

Narcissisme de masse 1

Narcisse. Caravage.
Quand elle m'a mis "sur la touche" professionnellement et socialement, l'hépatite m'a montré que ma vie ne consistait pas seulement à faire ce que l'on attend de moi. Mais le moi en lui même n'est il pas également haïssable ?  

Réflexion donc à propos du narcissisme, cette pathologie de la personnalité  vieille comme le monde, qui comme que le montrent selfies et réseaux sociaux se développe particulièrement  dans notre société. Ainsi, ce sur-développement du moi est il propre à notre nature ou bien peut on parler de narcissisme de masse ?

En 1979, Christopher Lasch, sociologue américain expose dans son ouvrage 'la culture du narcissisme' comment selon lui, la société capitaliste américaine produit des individus à tendance narcissique, et comment le narcissisme semble représenter la meilleure manière d'endurer les tensions et les anxiétés de la vie moderne.
Notre société est brutale, elle n’apparaît pas comme un système harmonieux et bienveillant mais plutôt comme un univers de conflits avec des perdants, des gagnants ,des dominants et des dominés. Nous nous sentons tout petits face aux gigantesques problèmes du monde actuel et nous ne voyons pas comment changer quoi que ce soit. Devant la perte de tout espoir de changer notre société ou même de la comprendre, nous cherchons plutôt des moyens de l'éviter . Nous nous intéressons alors à des stratégies de survie, à des programmes qui nous garantissent bonne santé (notre capital santé), paix de l'esprit (l'épanouissement personnel comme performance à accomplir) et nous nous rêvons être de grands sages apaisés au milieu du tumulte social. 
Face à tant de constats d'impuissance, autant se divertir, penser à soi aux siens et consommer. Autant vivre pour soi les instants qui nous restent. 
Narcisse se replie alors sur le présent, son passé l’intéresse peu et il évite de penser à l'avenir.
Narcisse est le candidat idéal aux fantasmes de vitesse, de puissance, de pouvoir et de beauté. Mais dans le même temps il a conscience que ses appétits le rongent, qu'ils sont source de son insatisfaction permanente. Au fond de lui il voudrait trouver une certaine quiétude, un repos.
Alors Narcisse se réfugie dans le détachement critique et la distanciation ironique.Il donne ainsi aux autres et à lui même en, démythifiant, l'impression de sublimer la réalité, même quand il s'y plie et fait ce qu'on attend de lui. L'humour agit moins "pour prendre quelque distance par rapport à ses angoisses que pour s'insinuer dans les bonnes grâces de son auditoire". Facebook est à ce titre une remarquable caisse de résonance. Ainsi, à grands coups de mensonge, de cynisme, de divertissements, de négation et d'indifférence, Narcisse tente de s'accommoder et de s'arranger de la réalité sociale qui l'entoure.
Puisque la société n'a pas d'avenir il est normal de vivre dans l'instant présent, de fixer notre attention sur notre propre représentation privée (privée de sens) et de cultiver un intérêt transcendantal pour nous même tout en devenant des connaisseurs avertis de notre propre décadence. 
"Assailli par l'anxiété, la dépression, un mécontentement vague et un sentiment de vide intérieur, l'homme psychologique du XXIème siècle ne cherche vraiment ni son propre développement ni une transcendance spirituelle, mais la paix de l'esprit.../...Il lui reste à se tourner vers les thérapeutes dans l'espoir de parvenir à cet équivalent moderne du salut : "La santé mentale".'
'Ce n'est pas par complaisance, mais par désespoir que les gens s'absorbent en eux-mêmes .../...L'effondrement de la vie personnelle ne provient pas de tourments spirituels réservés aux riches, mais de la guerre de tous contre tous. .../... Ainsi le narcissisme est plus une défense contre les pulsions agressives de la société que l'amour de soi'.
Pour se reconstruire, on se replie sur soi.
Ozias





Narcissisme : 'Au sens clinique, le narcissisme est une pathologie de la personnalité. L’individu qui en souffre a sans cesse besoin d’attirer l’attention sur lui non par satisfaction mais par manque. Il se montre étouffant pour les autres, dont il ne sait pas prendre en compte les désirs, du fait de son manque d’empathie. C’est pourquoi, il ne cherche dans la relation à autrui que sa satisfaction. Il a tendance à se comporter en parasite de son entourage ; il vampirise leur énergie, leur bonne volonté, tout leur temps parce qu’il est foncièrement incapable de se supporter. Il veut les placer sous sa dépendance et se donner le sentiment de les dominer, afin de compenser ses propres carences en terme d’estime de soi'.

Pour aller plus loin, deux liens recommandés :
http://www.actu-philosophia.com/spip.php?article382
http://tractacus.free.fr/autres/narcisse.pdf

Crédits : 'La culture du narcissisme". http://www.les-renseignements-genereux.org/
Les citations en italique sont de Christopher Lasch.

mercredi 24 septembre 2014

vendredi 19 septembre 2014

Familles je vous ...

Indispensable ou insupportable la famille est ce théâtre de l'enfance où à huis clos, se joue l'éducation et se nouent les névroses.Trois écrits à propos de la famille, de soi.

.../...La famille, mesdames et messieurs, est une ingénieuse trouvaille qui possède cet avantage sur les autres sociétés de fournir maintes proies à portée de main, à portée de sexe.
De grands placards sont faits, dans les chambres à baiser pour y enfermer les drames, et chaque appartement comporte une baignoire judicieusement conçue pour noyer les enfants. La plupart des familles ne vont pas, toutefois, jusqu'au meurtre, lequel requiert des qualités particulières tant sur le plan moral que musculaire, ainsi qu'un outillage adéquat.Modestes, elles se bornent le plus souvent à exercer leur haine à des malignités sournoises qui tuent, certes, mais sans que cela ne se voit , ni que cela empeste.../...
Lydie Salvayre 'Contre'

.../...La famille retient votre haleine avec la monnaie de son humeur, elle vous aime pour l'éternité et vous déteste journellement. La confusion de leurs sentiments dans leurs décharges huileuses frictionne joyeusement avec le crin de la solidarité les aléas de vos aventures. Œdème de vos frustrations la famille se plie en quatre dans vos tracas pour vous offrir les pétales de la moralité. Elle est la seule à avoir tout vu et tout vécu du haut de sa mappemonde. Larmoyante devant la fatalité elle ravive les pendentifs de la haine et vous inculque la frilosité de la prudence. Sa philosophie épicurienne se résume à vos soucis afin qu'elle puisse odorer et pimenter de saveurs leur fade et tristounette vie.../...
Eric Ferber 'Soucis de famille'


Tu as arrosé le jardin secret et maintenant tu es effrayé par sa végétation luxuriante.
Souvent tu paniques, tu refermes la porte et tu t'enfuis en courant.
Mais le parfum de l'orchidée te poursuit.
Tu as cru que ce jardin minuscule, niché dans un obscur recoin de ton âme et d'accès si difficile, ne franchirait jamais les remparts dont tu l'avais entouré pour te protéger de toi même, mais il a poussé de manière incontrôlable.
Mille fois tu as voulu te libérer de son emprise, mille fois tu l'as saccagé, et mille fois il a repoussé.
Car l'orchidée qui vit au fond de toi, au fond de moi, cachée sous le tas de fumier de nos trahisons, de nos lâchetés, de nos peurs, de nos hésitations, de nos mensonges, de nos errances, de nos compromis et de nos vices, est indestructible.
Elle se dresse tête haute et sa fleur arrogante nous déchire la conscience.



Noizette 'Le jardin secret nous déchire la conscience'

mercredi 10 septembre 2014

La honte

Esthétique de la honte. Arno.
A cause de leur gravité et de leurs modes de transmission (sexe, salive, sang)  Les maladies stigmatisantes, transmissibles telles que le sida, la tuberculose ou l'hépatite sont de puissants générateurs de honte. Honte d'être contaminé, peur d'être contagieux, colère d'être malade, secret sur les origines de la maladie et honte finalement de se trouver affaibli, plombé, fêlé, humilié exclu.

La honte est un sentiment obscur, un détracteur intime, un "abjecteur de conscience".  Elle diffère par cela de la culpabilité qui est une forme imaginaire de "tribunal de l'âme".
La honte est un mélange de peur et de colère. On peut se la représenter comme un "court-circuit" en interne entre peur et colère face à une situation de souffrance sociale. D
ans l'expérience de la honte, la peur vient en premier et nous alerte sur notre état d'insécurité et d'isolement. Sitôt qu' arrive la colère, réaction naturelle de défense aux attaques, nous bloquons cette colère réparatrice , soit parce nous nous trouvons  dans une situation où objectivement se défendre n'est pas possible du fait du rapport de force inégal, soit parce que nous sommes dans une situation où réagir signifie renier une partie de nous-même ou de notre groupe d'appartenance (notamment la famille). Dans la honte, la colère qui permettrait de restaurer l'estime de soi est bloquée car elle est impossible.
 A l'origine de nos hontes il y a la conscience et l'intériorisation de notre infériorité.  Quoi que je fasse je me sens raté, quoi que je dise, je me trouve minable. 
Et cela est difficile à changer car la honte est aussi un facteur qui empêche la résilience.
Au sens biologique du terme la résilience est la capacité d'un écosystème, d'une espèce ou d'un individu à récupérer un fonctionnement ou un développement normal après avoir subi une perturbation
La résilience se nourrit de relations affectives et de sens (car pour partager il faut un récit).
Sculptés par nos niches sensorielles nous dépendons de ce qui est. 
Après un trauma la plupart des gens ont honte, la plupart des gens ont du mal à en parler. Deux raisons au moins à cela : d'abord se souvenir c'est faire revenir l'horreur et surtout, faire comprendre à l'autre que je suis humilié, c'est lui donner le pouvoir de me faire honte. La honte interdit donc le récit, qui porte le sens, et  détruit la confiance qui permet l'expression, l'écoute le partage, la socialisation.

La honte a une vertu dé-socialisante. Les expressions "Faire honte","Porter la honte" montrent que la honte externe au sujet au départ s'intériorise ensuite dans son Être. Bras armé du conformisme, la honte est sociale. Il n'y a pas de honte sans l'existence d'autrui
Goya
. Elle est un affect éminemment contagieux, qui se transmet de personne à personne dans une logique de verticalité.

En période de guerre, la transmission volontaire de la honte est utilisée auprès des femmes par le viol. Le viol systématique est alors une arme de destruction psychique. L'homme guerrier ne pouvant tuer physiquement la femme ennemie, il la tue psychologiquement en lui faisant honte par le viol. Dans certains pays, notamment en Afrique, ce viol organisé se fait avec la conscience de la violence et du rejet social que la honte du viol va déclencher dans la vie de la victime après le crime.
En même temps, beaucoup de militaires, rongés par la honte, s'appliquent à nier leurs traumatisme psychologique. Ils craignent d'être considérés comme faibles et d'être mis de côté en tant qu'éléments dysfonctionnants pouvant entraver la bonne marche du groupe'. Un grand nombre d'entre eux peinent à retrouver une vie normale et bénéficient rarement d'une véritable écoute. (Pauline Maucort).

D'après Le théâtre intime de la honte (Boris Cyrulnik) et http://www.lahonte.org/4.html
Autre lien à consulter: La honte toxique. Hervé Kopyto : http://kopyto.fr/la-honte-toxique/
http://sansdire.blogspot.fr/2015/08/la-honte-annie-ernaux.html?view=sidebar
Crédit images Arno 'Esthétique de la honte' : http://anartistepeintre.fr/. Goya 'persécution de celui qui n'est pas d'ici'

"La honte est une impossibilité de se fuir pour se cacher de soi même. Horreur d'être "cela" sans pouvoir y échapper."  
Shaming : "Piégé par l'aliénation du groupe, la honte de soi est aussi une dépendance à la pensée du plus grand nombre".


Poème de mes hontes
Ordinaire bien comme il faut, mes hontes sont silences.
Créatures de ces eaux obscures, des mots suintent la nuit de plaies narcissiques et secrètes.
Épaves et coquillages, les mots de la nuit sont laisses de mer au rivage du jour, qu'un soleil lourd œuvre à sublimer.


Ozias


Etude sur l'origine de la honte https://www.ehbonline.org/article/S1090-5138(17)30387-2/fulltext
"La honte servirait à nous inciter à la prudence –ne pas commettre d'actes potentiellement générateurs de dévaluation sociale– et à limiter les dégâts de cette même dévaluation, en endiguant notamment la propagation de notre mauvaise réputation. Une réputation bien plus largement déterminée par la force des croyances d'autrui que par la solidité de tel ou tel fait." 

"La honte isole, elle n'invite pas au partage. Elle pousse au contraire à se distinguer de ce qui porte la marque de l'échec, à les rejeter. Mais si elle ne peut être partagée, elle est particulièrement contagieuse. Le spectacle de la honte d'autrui rend honteux, ce qui suscite immédiatement une réaction de défense vis-à vis du porteur de la honte. On le met à distance parce qu'il "fait" honte. C'est comme un affront à la communauté, une tache qu'il faut effacer. Il y va de la dignité "de l'espèce" de refuser l'identification avec ceux qui représentent "la lie de la société". On perçoit un mouvement contradictoire entre la compassion et le rejet, entre la sollicitude et le mépris, entre la pitié et la stigmatisation, entre la compréhension et le refus de l'autre. La honte unit et répare. Elle conduit à reconnaître autrui comme son semblable et à rejeter tout ce qui, en lui, donne une mauvaise image au groupe d'appartenance". 
Vincent de Gaulejac. Les sources de la honte. 1996.


jeudi 4 septembre 2014

Mélancolies

Albrecht Dürer. Mélancholia.
Septembre est le premier mois d'automne et l'automne est la saison de la mélancolie.  
La mélancolie peut se définir comme une crainte, une tristesse liée à une humeur particulière du corps, une disposition de l'esprit. 
Aventure du narcissisme ou deuil non surmonté selon Freud, la mélancolie nous renvoie à nos énigmes. Énigme de notre finitude; énigmes de la mort et du langage; énigme du rapport de l'âme au corps (ou de l'esprit à la matière). Ces énigmes exposent au mal de vivre. Mais sans ce mal, peut on vivre bien ?

La mélancolie est associée au noir au  pesant, à l'automne au 'jamais plus', au crépuscule et à l'océan, le labyrinthe le gouffre. Ses thèmes multiples traversent les siècles. Contrairement à la tristesse qui est monotonie, la mélancolie est protéiforme et se révèle pleine de créativité. A la plate sagesse des gens des gens rassis, le mélancolique oppose une sagesse paradoxale qui ne redoute ni la contradiction, ni l'excès : "on jouit de ce qui n'est pas commun, même quand cette chose est un malheur". De cette façon, par la lucidité qu'elle autorise, la mélancolie en dépit de ses dangers, ou grâce à eux précisément permet de mieux voir le monde. L'état mélancolique est bien autre chose qu'une maladie : le malaise naît en même temps que la culture, lorsque l'homme se découvre double, duel et portant l'autre en soi. La création artistique notamment naît d'une altération qui le travaille au plus intime. Le mélancolique est l'homme des rêves et rêveries, des fictions et des chimères. De l'allégorie aussi qui produit des êtres autres.  
La question soulevé par le mélancolique est redoutable : "peut on donner un sens à la souffrance ?".  Cette approche, au passage, me parait caractéristique du christianisme pour lequel la "pitié rend sage"  et pour qui la souffrance rachète le péché. Ainsi pour nombre d'artistes, la plainte ne signifie pas seulement qu'on souffre, mais que la souffrance est signifiante. Il semble que l'affliction poussée à un certain degré déploie une énergie qui incite à l'oeuvre d'art. On retrouve ici une idée que Rilke exprime à sa manière: "un monde naquit de la plainte, un monde où tout fut recrée".  Les mot, les images peuvent l'emporter sur le vécu : de l'impossibilité de vivre, on passe alors à la possibilité d'en parler. Ainsi je ne peux m'empêcher de penser que l'art thérapie est une forme médicalisée de la mélancolie créatrice.
Source : Mélancolies. Yves Hersant.
A consulter aussi : http://litterature2point0.blogspot.fr/2010/12/melancholia-premiere-partie_4426.html
https://www.franceculture.fr/conferences/universite-de-nantes/la-melancolie-est-une-maladie-qui-permet-de-voir-les-choses-comme

Bons mots :
"Le seul plaisir que s’autorise le mélancolique, et c’est un plaisir puissant, est l’allégorie." (Walter Benjamin Origine du drame baroque allemand).
"La mélancolie, c'est le bonheur d'être triste." (Victor Hugo)
"La mélancolie est une maladie qui consiste à voir les choses comme elles sont."
Paradoxe et vérité  'Gérard de Nerval)

"La mélancolie est la mélodie du néant". Sentences Létales de Nihil Messtavic


Illustrations :

Stosskopf. Vanité. 1641

Wan der Weyden. Détail

Lars von Trier. Mélancholia.